Le 13, c'est le départ en bus de la gare routière, peu après 8h. L'Etna est entièrement dégagé et domine la ville qui s'éveille à peine (c'est presque poétique !). Le bus quitte la ville en suivant la via Etnea, puis traverse les faubourgs, direction Nicolosi, première escale. L'influence du volcan sur la vie de Catane, déjà visible en ville, prend de l'importance quand on traverse d'anciennes coulées qui affleurent au milieu des maisons. Après 1h de route, c'est la pause à Nicolosi, le temps de se dégourdir les jambes, de charger d'autres amateurs de volcan, et nous attaquons les choses sérieuses : la montée vers Sapienza.
    Nous dépassons le mont Rossi  , mais c'est le sommet qui est le plus impressionnant !
    Le paysage devient de plus en plus sec au fur et à mesure de la progression du bus.
    La route monte en lacets sur les coulées de 1983. Le bus stoppe soudain sa course pour nous permettre de photographier ça :   . Mais cette image destructrice du volcan est compensée par les constructions en cours sur la coulée. La vie est un éternel recommencement. Un peu plus loin, une autre trace du débit important, une cascade de lave, preuve que tout était "fluide". Et là, c'était il n'y a pas si longtemps !!!
    Ma patience est mise à rude épreuve, mais le bus arrive finalement à son terminus : Sapienza.
    "Tout le monde descend, le bus retour part vers 16H, ne le manquez pas !" dit le chauffeur, et nous débarquons devant un grand bâtiment, pas très neuf, qui fait hôtel restaurant bar. Les boutiques de souvenirs débordent de produits les plus divers, l'Etna attire vraiment du monde. Nous nous dirigeons vers le départ du téléphérique, à la recherche d'informations sur les conditions météo au sommet. En contournant l'hôtel, je comprend mieux son aspect défraîchit !!
    Nous réussissons à trouver au bureau des guides les infos voulues : "beaucoup de vent au sommet". Il souffle déjà bien en bas !
    Avant d'attaquer l'ascension, nous rédigeons nos cartes postales, "pour le moment, nous sommes encore en vie..." puis nous faisons un détour par les monts Silvestri.